Édito

Nous sommes à l'intermédiaire d'une époque. À un carrefour de l'humanité. Où la crise systémique dans laquelle nous vivons change les sociétés et les individus qui la constituent. Quel en sera l'avenir, sinon l'apogée ? Il n'est pas évident de tenir sa langue quand l'idéologie dominante de la Croissance essaie encore de nous faire croire que la machine fonctionne toujours aussi bien. Analyse des alternatives en marches - dénonciation des déboires de notre siècle.

Le problème, ...

La "crise". Notez que le mot crise est bien choisi. Elle n'a pas de visage et reste très vague en somme [1]. Eh nous voilà devant une crise systémique. Les domaines concernés ne sont pas seulement ceux que les médias nous ressassent depuis 2008, à savoir social et économique (le maître mot de la campagne politique pendant des dernières élections d'ailleurs). En fait, nous sommes face à des crises dont on ne parle pas et pourtant tout aussi dévastatrices. La crise écologique (Dette écologique, finitude des ressources, la pollution de l'air et de l'eau, ...), crise psychologique (Augmentation des suicides, des dépressions), crise sanitaire (maladie de stress en augmentation, malbouffe) [2], et je pourrai encore décrire longtemps la météo médiocre du début de notre siècle. La montée de l'extrême droite à l'échelle européenne montre bien le mal-être de notre civilisation.

À un niveau international et même mondial, le travail est colossal. La société productiviste nous mène droit dans un mur et ce sera de plus en plus difficile d'éviter la casse. Nous repartons sur le chemin de la croissance, tous les partis gagnants au pays de la gaufre et de la frite ne jurent que par elle. Ils ont foie en son retour et revendiquent des mesures que tout le monde approuve et ont approuvé, il y a 10 jours en coloriant un petit rond de couleur rouge. (diminuer le chômage, plus de pouvoirs d'achat, etc).

Pourtant, nous sommes encore sur la planète Terre. Nous n'avons qu'une planète comme elle, et nous allons devoir faire face à nos enjeux tous ensemble si nous ne voulons pas que cela termine par une fin d'une civilisation dans l'autodestruction de l'humanité.

Cet avis n'est pas issu d'une réflexion individuelle, mais il est alimenté par des penseurs, des écrivains, des philosophes inconnus des médias peut-être, mais dont la légitimité n'est pas à mettre en doute. (Voir sources ci-dessous). Ils sont Objecteurs de croissance, écosocialiste ou pratique la simplicité volontaire. Un petit monde qui a choisi une autre voie que celle de la Croissance source d'irrespect et d'insoutenabilité. Se feront-ils une place au sein du pouvoir ? Il va falloir encore attendre 4 ans pour le savoir. En attendant, vous pouvez me lire.

Merlin 

[1] "Lâge des limites" de Serge Latouche, Mille et une nuits, 2012

[2] "Le Temps de la décroissance" de Serge Latouche & Didier Harpagès,Thierry Magnier, 2010

[3] je me rends compte qu'il y a pas mal de pub sur ce bog. Excusez-m'en, je n'y suis évidement pour rien et ça ne colle pas du tout avec tout ce que je raconte ici, ... Mais canalblog est pourtant un bon moyen de m'exprimer.
Merci pour votre compréhension.